Fouad Bouchoucha, c’est trop puissant

Derrière ce nom se cache d’abords un collègue de l’école, un poto de la vie, un ami de longue date. On a squatté les ateliers de l’école des Beaux-Arts de Marseille ensemble en tâchant de nous ouvrir chacun aux pratiques et au non-pratiques de l’Art contemporain, pour développer des concepts et obtenir dans la foulée nos 2 diplômes.

Et voilà que là où je commence à nourrir de mon côté un différend avec les murs des galeries, avec le glissement contraint vers la concrétisation de nos concepts en des pièces uniques et vendables, Fouad m’annonce qu’il poursuit l’aventure avec un post-diplôme sur Lyon. Fouad veut devenir un artiste professionnel, ce qui représente alors pour moi à l’époque une contradiction, une aliénation.

Je me dis c’est un peu fou mais en même temps, il y avait 3 personnes à mon dipôme quand une trentaine assistait au sien, dont moi.

Le truc c’est que Fouad a des choses à dire et à faire valoir et s’il ne s’écarte pas du marché de l’Art contemporain, ou du marché contemporain de l’art, il le bouscule. Là ça devient intéressant la notion de bousculade dans l’Art, plus que celle de profession.

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Installation sonore sur le toit du Palais de Tokyo, Paris

Alors concernant les murs de la galerie, Fouad ne les utilisent pas trop, il s’en sert juste parfois comme un point de rendez-vous. Mais ensuite c’est toujours assez surprenant ; lui les murs il en fait des caisses de résonance à coup de marteau-piqueur pour nous rappeler le principe d’un membrane, la base de tout haut parleur, il n’y accroche rien car telle oeuvre est faite de glace et doit produire du son avant de fondre, ou alors il y fait rentrer des choses qui ne passent pas par la porte, une enceinte de 2m ou l’echo d’une explosion, ou bien il s’en passe et utilise comme base de travail des trous urbains ou encore des salles de théâtre.

Autre manie, il mobilise autour de ses projets des individus qui sont passionés souvent moins par l’art que par des disciplines techniques ou des collections. En tant qu’étudiant, il est déjà agréable de partir à la rencontre d’un monde professionnel ou d’une communauté en essayant de les intégrer dans une démarche artistique, cela remporte généralement beaucoup d’adhésion. Fouad entre encore dans ce processus d’échange qui lui permet d’obtenir des outils et de la connaissance en l’échange d’un sens nouveau à l’activité et au préoccupation de ses « invités ». Dans un certain sens il est beaucoup moins égocentrique, individualiste, qu’une plétorde d’artisite qui ont composés l’histoire de l’art ou simplement les couloirs de l’école, dont moi.

Une dernière chose qui se distingue dans le travail de Fouad, et là on est plus dans son propos que dans son processus de travail, c’est la présence d’ingrédients caractérisés par leur puissance, ou leur vitesse, ou leur volume, finalement une incarnation multiforme du paroxisme, qui conduit souvent à des représentations qui plaisent ou non. Pour ma part, elles m’interpellent toujours et chacune des nouvelles idées qui naissent de Fouad m’enthousiasment et je prends toujours un grand plaisir à en parler avec lui et à lui apporter mon aide quand il en a besoin.

WordPress,
notre ami à tous

Le site internet sur lequel vous lisez cette article est basé sur WordPress, qui est un CMS (Content management system) comme il en existe beaucoup d’autres. 

L’intérêt premier de ce type de plate-forme, celui qui a contribué à sa rapide expansion, c’est la possibilité qu’il donne à tout un chacun, sans connaissance extrême dans le développement de site internet, de mettre en ligne facilement et proprement un contenu hiérarchisé. Outre les fonctionnalités basiques telles que la mise en page assistée du contenu et l’insertion de médias, tous les CMS proposent celle de l’intégration d’un template graphique parmi un choix très vaste (payant ou gratuit) qui moyennant deux ou trois réglages et l’import d’un logo permet de donner au site un aspect graphique plus ou moins singulier.

Je pourrais aussi étaler sur la gestion des comptes d’accès, des droits d’administrations qui permettent d’intégrer efficacement des environnements de travail, notamment dans le domaine de prédilection supposé de WordPress ; la presse, où chaque journaliste possède son compte, ses articles et les droits de modifications sur telle ou telle rubrique.

Nous utilisons pour notre part WordPress pour ce qu’il est devenu aujourd’hui à nos yeux ; un outil puissant pour la création de sites internet fonctionnels, qui nous offrent une solide structure de données, une interface d’administration simple qui s’adapte relativement rapidement à toutes les problématiques de nos clients, qui sont généralement très satisfaits de la facilité avec laquelle ils peuvent prendre les commandes. Nous mettons également de côté le système de template graphique pour proposer des designs originaux.

Chaque problématique, chaque nouveau site internet dédié soulève un ensemble de besoins, parfois similaires, parfois différents. Une fois que nous envisageons une solution pour chacun d’eux, nous avons la possibilité d’installer une des millions d’extensions développées par la gigantesque communauté de WordPress ou de développer ce qui nous manque pour le convertir accessoirement en extension disponible.

Les extensions WordPress peuvent aller d’un petit gadget permettant l’affichage de l’adresse IP de l’ordinateur qui interagit avec WordPress à un logiciel intégré qui permet de transformer WordPress en réseau social (cf. Buddypress). Toutes s’utilisent par le biais d’un paiement éventuel, d’un téléchargement, d’une activation et des réglages que l’auteur met à disposition dans l’interface d’administration. Pour spécifier le type de communauté dont on parle, il y a même des studios de développement dont l’activité principale est de créer des extensions dédiées à WordPress et de le mettre à jour pour suivre l’évolution du code de base du CMS.

En nous appuyant sur tout ce background bien ficelé, nous gagnons du temps et nous nous concentrons davantage à travailler à l’écoute de nos clients et en collaboration étroite avec les graphistes et les informaticiens que nous croisons sur les projets, pour soigner l’aspect de nos pages et intégrer des fonctionnalités pointues.